Pour les cœliaques, l’alimentation sans gluten relève d’une nécessité absolue dans la mesure où la maladie cœliaque (MC) est une intolérance permanente à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten. Les gliadines présentes dans le Gluten du blé et de multiples céréales peuvent engendrer des symptômes graves chez les cœliaques.
En tête des céréales à rayer de la carte des cœliaques: le blé (froment), l’épeautre, le kamut, avec des taux de gliadine avoisinant les 70%, mais aussi le seigle et l’orge.
L’association Française des intolérants au Gluten (AFDIAG) précise qu’une personne sur 100 est susceptible de développer la maladie cœliaque en Europe. La prévalence semble identique dans le continent Nord-américain.
En France, seulement 10 à 20% des cas seraient aujourd’hui diagnostiqués. La maladie provoque une atrophie villositaire (destruction des villosités de l’intestin grêle).
Il s’en suit une malabsorption des nutriments, en particulier du fer, du calcium et de l’acide folique. Sans être pour autant malades cœliaques, de plus en plus de personnes, comme le montre la progression des ventes d’aliments sans gluten dans les magasins BIO, adoptent une alimentation sans gluten ou, tout au moins, fortement allégée en gluten pour des raisons de confort digestif, de soutien au système immunitaire, d’optimisation énergétique.
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